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07 '2009

Vieilles-Charrues. Après le Bruce, à Carhaix la musique "boss" encore

Vieilles Charrues deuxième journée. Il y a quelques années, le vendredi était le grand lancement du festival. Désormais, et c’est devenu un rituel, les festivaliers ont déjà vécu de nombreuses émotions. C’est le moins que l’on puisse dire au lendemain du concert historique de Bruce Springsteen (historique par la durée mais aussi par l’intensité).

Mention spéciale à Alela Diane

Le vendredi marque donc le démarrage des autres scènes et du festival dans sa diversité et son éclectisme. Du Tremplin des Jeunes Charrues à Micronologie ou aux Rennais de Montgomery, dont la pop psychédélique s’est vraiment libérée sur Keramphuil. Mention spéciale à la soirée du label Fargo, marqué par le concert de la formidable Alela Diane, dont la voix révèle tous les pêchés et les absout dans le même temps.

Après la douceur groovy de Nneka, Bénabar a chauffé l’ambiance avec ses tranches de vie reprises en chœur par le public. Et puis, il y eut TV on The Radio et sa grande classe, montrant la voie à Lenny Kravitz qui malheureusement n’a pas daigné écouter ses compatriotes, dont il aurait pu apprendre un peu. Mais le monsieur se montre redoutablement efficace. Très pro, très star. Trop star ?. Ce qu’on atend de lui, en fait. Le public a semblé apprécié. Il s’est enflammé sur chacun des tubes du juke box Kravitz.

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