Accueil du site > Concert > Rennes - Les Bars en Trans pour 70 groupes

Rennes - Les Bars en Trans pour 70 groupes

Douze bars seront en Trans, du 9 au 11 décembre. Le festival, qui organise des concerts en ville à l’ombre des Trans Musicales, sauve sa peau. A l’arrache, après avoir frisé l’annulation...

Douze bars seront en Trans, du 9 au 11 décembre. Le festival, qui organise des concerts en ville à l’ombre des Trans Musicales, sauve sa peau. A l’arrache, après avoir frisé l’annulation...

Précaires

Louise Attaque, Miossec, Anaïs, Feist, Justice, entre autres, y ont fait leurs premières armes. Au fond d’une salle basse de plafond ou près d’un comptoir. Ils écument, aujourd’hui, les plus grandes scènes. La qualité de la programmation des Bars en Trans est reconnue. Mais, impossible pour l’association « Trois petits tours », qui gère le festival depuis quinze ans, de s’inscrire dans la durée.

« Nous restons précaires, bénévoles, note Philippe Le Breton et Bruno Vanthournout, les deux programmateurs. Compliqué de s’épanouir à l’ombre d’un grand festival. Il y a trois semaines, l’un de nos partenaires privés nous a lâchés. On a failli renoncer. Heureusement que la passion demeure, car c’est usant. »

Parité

La mauvaise nouvelle est que le festival perd une soirée, celle du mercredi. La bonne est que son contingent d’établissements, candidats à l’accueil de concerts, est satisfaisant : douze bars (plus la Maison du Champ-de-Mars) s’ouvriront à 70 groupes, du jeudi 9 au samedi 11 décembre.

Avec des petits nouveaux comme le « Bar’Hic », place des Lices, et sa programmation chanson (le duo brestois Siam, le Belge Balimurphy, « les Têtes Raides en plus joyeux ») et rock (les Douarnenistes d’Octopus).

Le « Papier Timbré », ex-Nozdei, rue de Dinan, rejoint aussi la bande avec une programmation exclusivement folk et féminine dont les deux chanteuses suédoises Mai et Milkymee, ainsi que la jeune Rennaise Ladylike Lily. « Cette année, nous atteignons presque la parité garçons-filles ! » se réjouissent les programmateurs.

Huit nationalités

Joana est une chanteuse lituanienne, son groupe, The Wolf, est Anglais. Ils passeront au bar « Le Sambre », rue d’Antrain. Le duo électro allemand Grand Pianoramax est programmé au Chantier, dans le bas des Lices. « Au total, huit nationalités sont représentées avec un fort contingent d’artistes belges. »

Cette année, aucun style particulier ne domine. « Pop, folk, rock, chanson, hip-hop, électro... L’essentiel est que la programmation respecte la spécificité de chaque lieu. » Ainsi, le bar « El Cubanacan », avenue du 41e régiment d’infanterie, vibrera sur des rythmes world music, afro-beat ou jamaïcain avec les Toulousains d’Anakronic electro orkestra et les Bordelais de Train’s Tone.

Scène locale

Les groupes Tahin, Maria False, Stereophonk Dj’s ou le Niamato Orchestra (hip-hop funky soul) sont quelques représentants de la scène locale. Comme Armand Gonzalez, le chanteur et guitariste de Sloy, rejoint par deux anciens du groupe Dionysos pour former « Corleone ». « D’autres groupes rennais nous intéressaient. Jean-Louis Brossard en a retenu pour passer aux Trans Musicales. Dans les bars ou aux Trans, l’essentiel est qu’ils soient programmés. »

Programmation complète sur www.barsentrans.com

Benoit LE BRETON. (ouest france)

Réagir à cet article