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Hubert-Félix Thiéfaine revient avec "La ruelle des morts"

"La ruelle des morts", tel est le titre de la nouvelle chanson d’Hubert-Félix Thiéfaine, premier single issu de son prochain album, "Suppléments de mensonge", disponible depuis le 28 février 2011 : écoutez le dans son intégralité ! Par ailleurs, l’artiste posera notamment ses valises sur la scène du Palais omnisports de Paris-Bercy, le 22 octobre prochain.

Tout à la fois mélancolique, espiègle et irrésistiblement mélodique, le nouveau single "La ruelle des morts" marque le retour officiel d’un artiste unique, Hubert-Félix Thiéfaine. Cinq ans après "Scandale mélancolique" (Top 14 en 2005), succès critique et commercial incontestable (et incontesté), l’artiste proposera ses "Suppléments de mensonge", le 28 février prochain, dans les bacs.

Un nouvel album produit par Edith Fambuena et Jean-Louis Pierot dont tous les textes sont comme de coutume écrits intégralement par l’artiste, et certaines compositions de JP Nataf, Armand Melies, Ludéal, Dominique Dalcan, ou La Casa.

Par ailleurs, le chanteur prochainement sur la tournée "Homo Plebis Ultimae Tour", posera ses valises sur la scène de Paris-Bercy, le 22 octobre 2011.

Hubert-Félix Thiéfaine, dit HFT, est un auteur-compositeur-interprète français né à Dole dans le Jura, le 21 juillet 1948. Bien que peu présent dans les grands médias, Hubert-Félix Thiéfaine connaît un succès relativement important depuis le début de sa carrière : plusieurs de ses disques ont été consacrés disques d’or et ses concerts font régulièrement le plein grâce à la fidélité et l’attachement de son public. Son manager au sein de leur société, Lilith, est Francine Nicolas avec qui il a eu deux garçons, Hugo et Lucas, pour qui il écrira "Septembre rose" et "Tita dong dong song". Il faut avoir assisté à des concerts de Thiéfaine pour comprendre le phénomène. Comment pendant 30 ans, ce chanteur quasiment exclu des médias - auxquels sa “folie”, ou plutôt sa personnalité “fout la trouille” - a “bourré” des salles énormes partout en France, avec des jeunes (souvent lycéens ou étudiants) chantant avec lui des textes d’une poésie nihilo-surréaliste complexe. Ainsi a-t-il rempli à ras-bord le 11 décembre 1998 le Palais Omnisports de Bercy, au point de devoir ajouter deux Olympias à sa tournée. Venu du folk-rock avec le groupe Machin au milieu des années 70, il sort un premier album en 1977, dont le nom en annonce d’autres tout aussi surprenants : "Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir". Un titre y figure déjà qui va devenir un de ses classiques : "La fille du coupeur de joints" (à ce jour son plus grand succès populaire). C’est néanmoins à partir de 1981, avec "Dernière balise avant mutation" qu’il décolle vraiment, Olympia à l’appui. Empreint d’influences allant de Céline à Ferré, de Dylan à Mick Jagger et Jim Morrison, il s’est orienté vers un rock nerveux au service d’un pessimisme et d’un humour sombre où les mots s’entrechoquent et se bousculent dans un sentiment d’urgence. Prenant chroniquement ses fans à contre-pied, HFT part enregistrer aux Etats-Unis en 1989 et 1993 et changera carrément toute son équipe pour sortir "Défloration 13" en 2001, où apparaissent des couleurs trip-hop et électro. Fin 2002, parallèlement à un live ("Thiéfaine au Bataclan"), quatorze chanteurs et groupes lui rendront hommage sur un double album, "Les fils du coupeur de joint" : Tryo, Mickey 3d, Sanseverino, Bénabar, Zen Zila, Pascal Parisot, Les Wampas, Matmatah...

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3 Messages de forum

  1. HFT nous ravit encore, par ses textes pleins de poésie et d’images dans un monde qui ne lui convient pas, comme à beaucoup d’entre nous. On sera présent dans ta prochaine tournée, garde la forme tu es un moteur imaginaire qui nous emmène vers un monde meilleur Bravo

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  2. Max répond :

    enfin un artiste ki na pas besoin detre mediatiser pour remplir des salles de concert

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  3. Très bon album, un grand monsieur de la chanson, et puis quelle gueule !
    Je vous le conseille vivement !

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